Appel à la grève le 12 novembre

Non aux réformes Blanquer qui s’attaquent à l’École et à ses personnels et qui entraînent des suppressions de postes.

Appel Haute-Garonne FO FSU31 CGT Sud à la grève le 12 novembre

Manifestation à 14h à Arnaud-Bernard, Toulouse

Appel national FO CGT Sud 12 novembre

Le  projet  de  loi  « pour  une  école  de  la  confiance »  est  présenté  aux  instances  consultatives  dans  la  précipitation. Le ministre veut le soumettre au parlement en janvier pour une application à la rentrée 2019. Ce projet de loi autorise le gouvernement à légiférer par ordonnances sur la réforme territoriale.

La fusion des académies existantes est un pas de plus vers une régionalisation de l’Éducation nationale et la remise en cause des règles nationales. Les autres dispositions essentielles de ce projet de loi sont en totale cohérence avec  la  remise  en  cause  des  garanties  nationales  avec  la  possibilité,  sous  couvert  d’expérimentation,  d’adapter localement les horaires d’enseignement. Nous demandons le retrait de ce projet de loi.

2 650 postes seraient supprimés dans le 2nd degré à la rentrée 2019, auxquels il faut ajouter la suppression de 400 postes de personnels administratifs : les annonces ministérielles ne font que confirmer ce que nous savions  déjà  :  la  « priorité  à  l’éducation »  revendiquée  par  le  gouvernement  n’est  qu’une  illusion.  Ces  suppressions sont indissociables des contre-­‐réformes engagées par le ministre, en particulier celles du lycée, du baccalauréat et de la voie professionnelle.

Ces attaques inacceptables contre l’École publique et ses personnels font système avec les attaques contre le statut général des fonctionnaires et les 120 000 suppressions de postes prévues dans la Fonction publique, sur le quinquennat.

Des salaires toujours gelés !

La valeur du point d’indice a été gelée de 2010 à 2016 et l’est de nouveau depuis 2017, les retenues pour pension civile ont augmenté, et la CSG majorée de 1,7 point.

Et maintenant : les retraites !

Jean-­‐Paul  Delevoye,  haut-commissaire  à  la  réforme  des  retraites,  a  confirmé  l’intention  du  gouvernement  d’instaurer un régime universel par points en vigueur à partir de 2025 et donc de supprimer le Code des pensions.  Cela  signifierait  la  fin  de  la  référence  aux  6  derniers  mois  de  salaire,  dès  lors,  les  salarié·∙es  ne  pourront plus prévoir leur âge de départ ni le montant de leur retraite, c’est pourquoi nous nous opposons à ce projet.

Face à cette offensive généralisée contre nos droits, nos salaires, nos postes et nos conditions de travail, nos organisations FNEC FP-­‐FO, FSU 31, CGT Éduc’action, Sud Éducation appellent les personnels à se réunir en assemblée générale, et exiger du ministre :

-­ l’arrêt des suppressions de postes et la création des postes statutaires nécessaires ;
-­ le retrait de Parcoursup, de la réforme du lycée et du baccalauréat, l’abandon de la réforme de la voie professionnelle et le retrait du projet de loi pour « l’école de la confiance » ;
-­ l’abandon de la fusion des académies.

Elles appellent les personnels de l’Éducation nationale à se mettre en grève le 12 novembre.

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