Après les manifestations du 23 janvier, La FNEC FP-FO confirme sa proposition d’une grève nationale

Le ministre
n’a aucun
consensus.
Un appel clair
de toutes
les fédérations
lui imposerait
le retrait

Après la grève massive des instituteurs parisiens du mardi 22 janvier, le mercredi 23 janvier
dans toutes les inspections académiques et rectorats et à Paris au ministère, se sont tenus des
rassemblements de délégations exprimant la volonté des personnels que soit retiré le projet de
décret sur les rythme scolaires et le projet de refondation de l’école.

3000 à Paris , 650 à Lyon, 300 à Marseille et à Bordeaux, plus de 300 à Saint-Brieuc, 100 au
Puy en Velay,…dans tous ces rassemblements de délégations, souvent intersyndicaux ou à
l’initiative de la FNEC FP FO et de ses syndicats, la volonté qui s’est exprimée est claire : le
décret sur les rythmes scolaires c’est la loi, et la loi c’est la territorialisation-régionalisation
de l’école dont nous ne voulons pas ; ni l’école, ni les lycées professionnels, ni l’orientation
scolaire, ne doivent passer peu ou prou sous la coupe des mairies ou régions et les personnels
refusent la double tutelle qui en découlerait. Ils refusent l’école du socle de compétences, ils
refusent les contrats d’objectifs tripartites (Etat, établissement, collectivité), ils refusent l’école
des territoires.

Dans les rassemblements du 23 janvier Force Ouvrière a rendu publique sa proposition faite
à toutes les fédérations syndicales d’un appel à une grève nationale d’avertissement des
fédérations et syndicats nationaux pour exiger le retrait de ses projets.
Cette proposition exprime la volonté des personnels, cette proposition a été reprise par les
personnels participant aux rassemblements du 23 janvier.
Lundi 28 janvier à 17 heures, les fédérations syndicales doivent se réunir.
La FNEC FP FO y confirmera sa proposition d’une grève nationale d’avertissement.
Les personnels savent que ni les actions locales, ni les actions disloquées ou « originales » ne
permettront d’aboutir.

Ils savent que le ministre n’a aucun consensus, qu’il est de plus en plus
isolé. Un appel clair de toutes les fédérations lui imposerait le retrait.

A tous les niveaux, dans les réunions et assemblées de personnels, dans les réunions
intersyndicales, il s’agit aujourd’hui de confirmer la disponibilité des personnels pour une
grève nationale d’avertissement, pour le retrait des projets Peillon à l’appel des fédérations
syndicales.

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