CAPD 1er juillet Déclaration FO : réforme des rythmes scolaires, réforme du collège, application de la réforme territoriale à l’éducation nationale, Bellefontaine.

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Ci-dessous la déclaration FO (réforme des rythmes scolaires, réforme du collège, application de la réforme territoriale à l’éducation nationale, Bellefontaine) :

En cette fin d’année scolaire, il convient de faire un bilan sur
les difficultés qui ont été rencontrées par les personnels et notamment sur la
question de la réforme des rythmes scolaires qui est subie depuis cette année
ou depuis deux ans en fonction des communes. Le SNUDI-FO a été reçu par le
cabinet de la ministre le 23 juin au lendemain de la publication du rapport
d’étape sur « la
généralisation des rythmes éducatifs 
»
en application des décrets Peillon et Hamon.

Il a alerté, à nouveau, sur les conséquences dramatiques de la
réforme : confusion entre le scolaire et le périscolaire, dégradation des
conditions de travail, tutelle de plus en plus asphyxiante des collectivités,
fatigue généralisée des personnels et des élèves, mercredi travaillé aux frais
des enseignants, remise en cause des droits statutaires des PE, suppression
d’ATSEM en maternelle…

Pour toute réponse aux innombrables problèmes, le ministère a
répété « Nous sommes en phase
de stabilisation. Avec les projets éducatifs territoriaux (PEDT), les chartes
et conventions à l’initiative des collectivités, on instaure de la cohérence
entre les différents temps de l’enfant 
»
!

«Stabilisation» ? Alors qu’à la rentrée, en raison de
l’austérité imposée par le pacte de responsabilité, de nombreux maires
suppriment les postes d’ATSEM ; alors que la réquisition des classes pour
les activités périscolaires devient la norme et que chaque jour, les articles
du Code de l’Education, qui soulignent que le maire doit obtenir l’accord
préalable de l’école et que ces activités doivent être compatibles avec le
fonctionnement normal du service, sont bafoués ; alors que la confusion
scolaire/périscolaire règne dans les écoles et que tout est mis en œuvre pour
donner autorité aux collectivités sur les enseignants, leurs obligations et
temps de service.

Cette logique est celle de la territorialisation, celle de la
refondation de l’école qui conduit aux conseils d’école communs entre les CM et
la 6ème aboutissant à la polyvalence des professeurs du 1er et du 2nd degré.

La réforme contribue à dégrader les apprentissages et les
conditions de travail simultanément aux fermetures de classes, au non
remplacement. Les enseignants n’en peuvent plus !

Notre statut de fonctionnaire d’Etat est directement menacé par la
réforme territoriale, par les rythmes scolaires et les décrets Peillon/Hamon
dans le 1er degré et par la réforme du collège dans le 2nd degré.

Les rythmes scolaires c’est la réforme du collège, c’est la loi de
refondation Peillon, c’est la réforme territoriale dans l’Education nationale.
Ce que nous voulons, c’est l’abrogation des décrets Peillon-Hamon sur les
rythmes scolaires, produit de la réforme territoriale et de la loi de
Refondation tout comme la réforme du collège.

Nos collègues du 2nd degré, dans l’action commune des syndicats
SN-LC-FO/SNETAA-FO/SNES-FSU/SNEP-FSU/CGT/SUD/SNALC, ont fait trois grèves
importantes. Ils veulent l’abrogation des textes sur la réforme du collège. Ils
ont décidé de se mettre en grève en Septembre après la rentrée.

Pour le SNUDI-FO, il y a nécessité de faire converger les
enseignants du 1er degré et tous les personnels de l’Education nationale avec
la mobilisation des enseignants du 2nd degré dans la grève avec leurs
syndicats.

C’est pourquoi, le SNUDI FO s’adresse à toutes les organisations
syndicales du 1er degré pour qu’ensemble, nous appelions les personnels du 1er
degré à la grève le même jour pour faire la jonction.

Dès la rentrée, le SNUDI-FO proposera aux collègues de se réunir
pour préparer la grève pour défendre les revendications, à commencer par
l’abrogation de la réforme des rythmes scolaires.

Sur la situation du collège Bellefontaine, nous demandons à
nouveau la levée immédiate de toute sanction et pour ce qui relève plus
particulièrement de notre CAPD, de notre collègue de SEGPA. Notre fédération
est intervenue au ministère pour demander la levée des sanctions pour ces 6
collègues.