Compte rendu audience mairie de Toulouse (études surveillées, questions autres)

N°1 2011–2012

Vous lirez ci-dessous le compte rendu de l’audience à Mme Verniol (Première adjointe au maire de Toulouse, chargée des affaires scolaires) portant pour partie sur les études surveillées. Suite à cette audience le SNUDI FO propose aux collègues de discuter dans les écoles toulousaines de la situation et pour celles qui ne souhaitent pas de ce nouveau dispositif, de saisir le syndicat , de s’adresser à la mairie pour indiquer que les enseignants veulent maintenir le dispositif de 2010-2011. Contactez le syndicat qui prendra de nouvelles initiatives ; faites parvenir un double de votre demande.

Compte rendu d’audience

Une délégation FO a été reçue lundi 11 juillet à 17h30 par Mme Gisèle VERNIOL Première adjointe au maire de Toulouse, chargée des affaires scolaires. L’audience a porté sur les aspects suivants :

Etudes surveillées :

FO : nous souhaitons favoriser l’application de la circulaire n° 81-141 du 26 mars 1981, “Accueil et surveillance des élèves dans les écoles maternelles et les écoles primaires publiques” : “Je confirme que, si la surveillance des élèves durant ces périodes [cantines, études surveillées] ne constitue pas une obligation pour les instituteurs et le directeur de l’école, ceux-ci demeurent les plus aptes à l’assurer, conte tenu de la portée éducative que peuvent avoir ces activités. Il en est ainsi, particulièrement, des études surveillées dont l’intérêt pédagogique est naturellement plus grand si elles sont assurées par des maîtres qualifiés, et des repas à la cantine qui correspond à des moments de vie en commun propices à des prolongements éducatifs. C’est pourquoi on ne saurait trop encourager les maîtres, dans la mesure de leur disponibilité personnelle et familiale, à participer à de telles activités et demander aux organisateurs (commune ou association de faire appel en priorité aux instituteurs, s’ils sont volontaires.”

Or, votre projet inquiète de nombreux enseignants quand à son efficacité et sa faisabilité car le temps imparti est extrèmement réduit. Nous estimons que cela va dégrader les conditions d’études.

Gisèle VERNIOL (GV) : La circulaire de 1981 : ce ne sont que des recommandations. Pourquoi cette inquiétude ? Un groupe de travail s’est réuni avec l’IA , la FCPE , des IEN , des Directeurs , un médecin , les responsables des associations gérant les CLAE . La demande émane des parents ; il n’y a pas assez d’enseignants volontaires, le médecin nous donne son aval quant au respect du rythme de l’enfant ….

GV : présente de nouveau le projet : l’étude démarrera à 16h35 et il y aura 2 groupes de 14 enfants à l’atelier étude avec 30 mn pour chaque groupe

FO : ce calibrage du temps ne laisse aucune liberté aux équipes pour organiser l’étude comme elles le souhaiteraient. Une demi-heure, 14 élèves : nous sommes sceptiques quant à la possibilité d’assurer l’organisation et le suivi des devoirs aux élèves dans un délai si bref.

GV : C’est le même problème à 22 élèves en une heure vous ne faisiez pas réciter tous les enfants, ce n’est pas le but ; on évaluera le dispositif , les horaires sont donnés à titre indicatif. On fait un second groupe à partir de 14 élèves par exemple s’il y a 18 élèves, cela fait 2 groupes de 9.

FO : si les enseignants préfèrent prendre les 18 élèves en une heure est-ce que ce sera accepté ?

Gisèle VERNIOL : commence par dire oui , puis se reprend : non je n’accepterai pas qu’il n’y ait qu’un seul groupe. Je ne peux payer qu’une heure, donc si le temps est plus long pour un groupe (40 mn par exemple) ce temps ne sera pas payé

FO : nous réitérons nos inquiétudes et notre demande : ce dispositif manque de souplesse et nous demandons de laisser la possibilité aux enseignants de maintenir les dispositifs précédents.

La situation de certaines écoles (sectorisation, carte scolaire, problèmes divers)

FO : nous demandons des éclaircissements quant aux bruits concernant un regroupement d’écoles entre Sermet Elémentaire et l’école du Nord.

GV : Nous n’avons aucun projet là-dessus bien que l’idée soit intéressante. Il y avait un problème de montée pédagogique des GS vers le CP entre la maternelle Sermet et l’élémentaire, nous avons donc réduit le périmètre de recrutement et refusé les dérogations (ce que l’on fait partout) sauf pour les familles mono parentales.

Il y a une problématique de quartier : Matabiau déborde, Nord plonge, Merly sert de variable d’ajustement et à Sermet les locaux sont trop petits.

FO : cela ne risque-t-il pas d’entraîner une fermeture à la maternelle SERMET ?

GV : non, je n’ai absolument aucune inquiétude là-dessus : Sermet accueillera les surplus de Matabiau.

FO : demande un agent technique supplémentaire pour l’école maternelle Claude Nougaro et en indique les raisons.

GV : elle est ans les taux d’encadrement, je ne peux pas accepter.

FO : école élémentaire Falguière : toutes les rues sont devenues payantes. Nous demandons une place de stationnement pour décharger du matériel et un statut de résident pour les collègues.

GV : je ne peux pas c’est impossible ; le statut de résident est lié au paiement de la taxe d’habitation.