Compte rendu de l’audience UPE2A (ex-CLIN) du mercredi 11 mars

Compte rendu de l’audience UPE2A (ex-CLIN) du mercredi 11 mars

Une délégation composée du Snudi FO, du Snuipp et de 5 enseignantes en UPE2A a été reçue par des représentantes de l’inspecteur d’académie suite au rassemblement appelé par FO, Snuipp, SE unsa, CFDT, SUD, CGT contre le démantèlement des structures classes d’UPE2A.

FO introduit la délégation et rappelle les revendications de l’appel commun :

Les organisations syndicales Snuipp-FSU, Snudi-FO, SE UNSA, SGEN CFDT, SUD éducation, CGT éduc’action ont appris qu’ une réorganisation du dispositif UPE2A était en projet. Jusqu’à présent, des structures classes qui accueillent les élèves primo-arrivants existent à Toulouse, Colomiers, Beauzelle, Muret. Ce projet de réorganisation serait susceptible de remettre en cause l’existence de ces classes.
Les organisations syndicales Snuipp-FSU, Snudi-FO, SE UNSA, SGEN CFDT, SUD éducation, CGT éduc’action estiment qu’une telle décision, si elle était avérée, représenterait une importante dégradation des conditions d’accueil et de scolarisation des élèves allophones ainsi qu’une détérioration des conditions de travail pour l’ensemble des collègues.
C’ est pourquoi les organisations syndicales Snuipp-FSU, Snudi-FO, SE UNSA, SGEN CFDT, SUD éducation, CGT éduc’action :
. réaffirment leur attachement aux structures existantes dont celles des classes d’UPE2A et s’opposent à toute remise en cause de ces structures.
. revendiquent la création des postes nécessaires d’UPE2A (structure classe ou postes d’enseignants itinérants) pour faire face aux besoins.

IA : On va vous rassurer tout de suite. Aucune fermeture n’est prévue pour la rentrée 2015. Pour la suite, je ne sais pas. Monsieur l’inspecteur d’académie est attaché aux UPE2A. Il sait que ce dispositif avec ses structures de classe fonctionne. Donc, on ne touchera pas aux UPE2A fixes.

Les collègues d’UPE2A font bien repréciser les choses : Nous savons qu’il n’est pas question de supprimer les postes mais de redéployer les enseignants sur deux écoles. C’est ce qui nous avait été annoncé.

IA : M. Vanhuysse, l’IEN en charge de ce dossier, demande que les IEN fassent remonter les besoins. Il y a une réflexion pour aménager et optimiser le service. On accueille de plus en plus d’enfants primo-arrivants.

Collègues d’UPE2A : Pour le moment, beaucoup d’UPE2A sont implantées dans une école. C’est grâce à cela que nous pouvons accueillir les élèves dans de bonnes conditions, dans une classe qui constitue le sas nécessaire et indispensable pour ces enfants qui pour la grande majorité ne peuvent pas être intégrés tout de suite. [Les collègues expliquent leur mission, leur rôle indispensable vis à vis des parents qui dépasse le cadre du simple enseignement…]
IA : Nous partageons ce point de vue, je vous l’ai dit. Avez-vous d’autres demandes que nous pouvons transmettre ?

FO : Nous prenons acte très positivement de vos réponses en espérant que nous n’aurons pas de mauvaises surprises. Nous avons effectivement d’autres revendications. :
Ces classes d’UPE2A sont en nombre très insuffisant au vu des besoins. Il faut en créer. C’est une bonne chose que l’on fasse un recensement des besoins car de nombreux collègues nous saisissent : faute de place, beaucoup d’élèves primo-arrivants se retrouvent dans les classes banales.

D’autres part, nous revendiquons depuis plusieurs années déjà que les effectifs des classes d’UPE2A soient comptabilisé dans les écoles où elles sont implantées (sans bien sûr compter l’enseignant) de sorte que les intégration dans les autres classes soient vraiment possibles. En effet, comment intégrer un élève en mathématiques si la classe de CM1 qui correspond à son niveau est déjà à 30.

IA : Nous transmettrons ces demandes à l’IA.

Pour FO, cette modification du discours est un premier résultat de la mobilisation des personnels avec leurs organisations. Nous restons très prudent quant à l’issue réelle qui sera donnée par l’IA et continuerons à mobiliser sur cette question.

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