Compte-rendu du Groupe de Travail du CHSCTM du 28 janvier 2021 « Traitement des alertes suicidaires »

Un 3ème GT du CHSCTM a eu lieu sur un projet de guide intitulé « Traitement des alertes suicidaires ». Tout un programme.

La FNEC FP-FO a donc indiqué qu’elle ne serait associée, ni de près ni de loin avec ce guide.

Comment peut-on traiter des alertes suicidaires sans en évoquer les causes ?

Suite aux suicides qui ont eu lieu dans l’Éducation nationale, qu’a fait le ministère ? Le contraire de ce qu’il faut faire.

Sur le suicide de Christine Renon, qui a laissé dans une lettre, les raisons précises pour lesquelles elle mettait fin à ses jours, le ministre répond par le Grenelle de l’Éducation et l’autonomie des établissements, le statut des directeurs, la RH de proximité …

Sur le suicide de Jean Willot, c’est la question de la protection fonctionnelle qui était posée. La circulaire Fonction publique n’y répond pas, tout comme l’attitude de l’administration locale qui renvoie souvent dos à dos les personnels et leurs agresseurs.

La FNEC FP-FO n’est pas là pour éteindre les incendies ou mettre des emplâtres sur des jambes de bois.

Ce qui est décrit comme de la prévention primaire n’a en fait rien à voir avec de la prévention primaire. Considérer que retirer les cordes ou les boîtes de médicaments des établissements ce n’est pas de la prévention primaire.

Parmi les mesures de prévention primaire que vous préconisez, il s’agirait pour les chefs de service de « sensibiliser les personnels aux risques psychosociaux (RPS). »

De qui se moque-t-on ?

Les personnels n’ont pas besoin d’être sensibilisés au fait qu’ils travaillent sans moyens de protection devant des classes de 25, 30 35 élèves et plus en pleine crise et que le ministre se refuse à créer les postes statutaires nécessaires aux dédoublements des classes.

Compte-rendu GT CHSCTM 28 janvier 2021 « Traitement des alertes suicidaires »

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