Déclaration CAPD du 11 mars

Comme nous l’avions indiqué dans notre précédente déclaration, le SNUDI-FO réaffirme ses revendications contre les mesures gouvernementales (retraites, démantèlement de la fonction publique, loi Blanquer…), s’engage pleinement dans les mobilisations en cours et invite en particulier les personnels à se saisir de la grève interprofessionnelle du 19 mars et de ses suites pour stopper l’offensive du gouvernement et gagner sur les revendications.

La CAPD d’aujourd’hui traite des accélérations de carrière pour le passage au 7ème et 9ème échelon prévu dans le cadre du décret PPCR. FO demande l’abrogation de ce décret qui entérine le gel de nos salaires, supprime le principe des promotions au barème et conduit à l’arbitraire.
Comme nous le pensions, le premier des critères que vous avez retenu pour les accélérations est l’appréciation. A quelques exceptions près, seuls les collègues ayant été évalués « excellent » sont les 30 % d’heureux élus qui bénéficient d’une accélération de carrière qui impactera sensiblement leur salaire sur l’ensemble de la carrière. Certains collègues avec une ancienneté de service très importante ne le sont pas. Nous contestons cette logique de l’arbitraire, caricature de salaire au mérite.

Le deuxième critère en cas de départage est l’ancienneté dans le corps de PE et non l’ancienneté générale de service. Cela conduit certains collègues ex-instituteurs ou qui ont été reclassés à ne pas être promus alors que leur appréciation le permettrait. Pour le SNUDI-FO, c’est inacceptable. Nous demandons que l’AGS soit le critère discriminant en cas d’égalité comme cela a été décidé pour le passage à la hors-classe.

Enfin, nous contestons l’inégalité de traitement subie par les collègues qui n’ont pu participer au rendez-vous carrière, le plus souvent pour raison de congé maternité, et qui n’ont pas pu, comme les autres collègues, exercer de recours concernant leur appréciation pour laquelle ils n’ont eu aucune information. Ces collègues sont évalués et promus (non-promus le plus souvent) « sur dossier », sans informations, sans recours. C’est pour nous là-aussi inacceptable. Nous vous avions alerté sur cette question de longue date. Nous demandons qu’une solution soit trouvée pour que ces collègues puissent faire valoir un recours et obtenir satisfaction en cas de désaccord sur leur appréciation.