GREVE POUR LE RETRAIT – TRACT FO MANIF SAMEDI

Retrait de la contre réforme des retraites

Le 7 septembre, le 23 septembre, le 2 octobre, le 12 octobre, toujours plus nombreux, les salariés ont répondu à l’appel des organisations syndicales nationales à manifester dans toute la France. Par millions, semaine après semaine, les salariés affirment leur total refus de la contre-réforme des retraites qui allonge la durée de cotisation, repousse les âges de départ (62 ans) et de fin de décote (67 ans) et s’attaque au Code de pensions des fonctionnaires.

Depuis le 12 octobre, la jeunesse lycéenne et étudiante s’est engagée dans l’action pour exiger le retrait du plan Sarkozy-Fillon-Woerth.

Hier 14 octobre, à Toulouse, des milliers de lycéens et d’étudiants se sont joints aux ouvriers en grève qui défilaient avec leur banderole d’usine. Par delà le dénigrement dont ils font l’objet dans les médias aux ordres, ils savent que c’est leur avenir qui est en jeu. Ils savent qu’a se rythme de remise en cause des droits sociaux, il devront attendre que leurs grand parents partent à la retraite (s’ils ne sont pas licenciés avant…) pour espérer trouver du travail. Fait historique, ils se sont rués vers les organisations syndicales qui demandent le retrait du projet pour prendre autocollants, drapeaux et autres accessoires syndicaux. Les jeunes marquent ainsi leur volonté de se rapprocher de la mobilisation ouvrière. Ce n’était pas le cas en 2006 ou la jeunesse ne voulait pas afficher les logos syndicaux.

Selon un sondage BVA pour Canal Plus, diffusé ce jeudi 14 octobre, les Français sont favorables à 54% à ce que «les syndicats organisent une grève générale comme en 1995» si le gouvernement refuse de revenir sur sa décision de repousser l’âge de départ à la retraite.

Dans de nombreux départements les appels intersyndicaux exigent le retrait comme dans le Tarn, le Tarn et Garonne, le Gers, … dans le Tarn, dans de nombreux lycées et écoles (comme à Carmaux) les personnels réunis en AG majoritaires ont décidé la grève.

La FNEC FP–FO participe aux réunion des fédérations syndicales de l’Education nationale. La FNEC FP–FO a proposé d’adopter une déclaration pour le retrait ou l’abandon du projet de loi sur les retraites et d’appeler à tenir des assemblées générales et à réunir ainsi à tous les niveaux les conditions de la reconduction de la grève pour le retrait.

A cette étape et bien que par centaines de milliers les enseignants aient participé aux journées de grève et aux manifestations ces dernières semaines, les responsables des organisations présentes (FSU, SGEN-CFDT, SE-UNSA, FAEN, SUD Education, FERC-CGT) n’ont pas souhaité répondre positivement à la proposition de Force Ouvrière.

A cette proposition les responsables de la FSU et du SGEN-CFDT et du SE- UNSA ont refusé de s’associer pour la raison que les propositions de FO ne « feraient pas l’unanimité ».

Ils ont proposé d’autres formes d’actions centrées sur le budget et ont confirmé qu’ils participeraient à la journée d’action du 16 octobre sur les retraites.

Au niveau toulousain la fédération a fait les mêmes propositions. Pour les mêmes motifs La FSU, largement majoritaire dans la profession, n’a pas souhaité donner de suites à nos propositions.

La FNEC FP–FO reste persuadée que, aussi puissantes soient-elles, les manifestations ou les actions diversifiées ne feront pas reculer le gouvernement. Ce qui s’exprime à tous les niveaux c’est que c’est par la grève, par la grève jusqu’au retrait qu’il sera possible de faire reculer le gouvernement.

La FNEC FP affirme aussi que les salariés, les travailleurs ne peuvent se mettre en grève que sur une exigence de retrait de la contre-reforme des retraites. C’est aussi la seule manière d’imposer, comme en 1995, le paiement des jours de grève.

La FNEC FP–FO considère que dans l’unité la plus large, pour le retrait de la réforme, il faut multiplier ces assemblées et réunions à tous les niveaux. La FNEC FP-FO considère que sous cette condition, dans l’unité la plus large il faut décider la grève dans l’exigence du retrait pour faire reculer le gouvernement.

Le FNEC-FP FO appelle tous les collègues à manifester en masse samedi 16 octobre à TOULOUSE, 10h place saint cyprien et à se rassembler dans le cortège cadre INTERPROFESSIONNEL FO dont la banderole de tête exige le retrait.

Le snudi appelle les enseignants à déclarer leur intention de grève dès aujourd’hui pour tous les jours de la semaine prochaine afin de se couvrir réglementairement pour décider librement la grève.

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