Groupe de travail CHSCTA “Qualité de vie au travail”

En amont du GT, l’administration nous a fait parvenir un document méthode
de 70 pages.

Nous avons lu avec attention ce document, qui confirme ce que nous pensions déjà :

– Ces méthodes sont des méthodes managériales tout droit venues du privé
– Les agents n’ont aucun moyen d’action dans les domaines d’action listés
– Seul notre employeur peut agir en répondant aux revendications

D’après le document, la santé au travail est un enjeu de la qualité de vie au travail.
Qui est en charge du recrutement des médecins de prévention ? Notre employeur compte-t-il enfin en recruter ?

D’après le document, la reconnaissance du travail est essentielle.
Les quotas du PPCR et les satisfaisants qui en découlent sont-ils une reconnaissance ? Le ministre compte-t-il abroger le PPCR ?

D’après le document, il est essentiel de concilier vie professionnelle et personnelle.

Notre employeur va-t-il accorder de façon systématique les temps partiels, par exemple ? Va-t-il alléger les taches des directeurs de façon significative ? Va-t-il augmenter les salaires afin d’améliorer notre vie personnelle ?

Notre employeur est-il prêt à ouvrir des classes et des postes ? Notre employeur est il prêt à revaloriser nos salaires ?

Bien sûr que non….

Les représentants de l’ARACT (Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) présents, se félicitent du travail qu’ils ont effectué dans les hôpitaux. La situation actuelle, démontre que l’amélioration de la logistique ou de l’accueil des patients ne suffit pas à améliorer les conditions de travail des soignants. Le problème reste comme dans l’Education Nationale, un problème de moyens. Cet exemple montre à lui seul que les mesures qui seraient mises en oeuvre à l’issue de ces GT consisteraient en un saupoudrage et non à une réelle prise en compte des
difficultés.