La FNEC FP-FO s’adresse aux autres syndicats

A FSU,
FERC-CGT,
Sud Education,
SNALC.

Copie pour information au SGEN-CGDT, au SE-UNSA

Chers camarades,

Nos différentes fédérations se sont exprimées hier en opposition au projet de décret du Ministre sur les rythmes scolaires lors de la réunion du CSE. Certaines organisations se sont abstenues ou ont refusé de voter.

Le ministre ne peut se prévaloir du soutien d’aucune organisation syndicale. Vous avez sûrement pris
connaissance comme nous du vote émis par le CNESER (enseignement supérieur et de la recherche) hier également, rejetant le projet de loi de refondation de l’école.

C’est dans ce contexte que le Ministre va réunir le CTM ce vendredi 11 janvier. Le vote de Force Ouvrière y sera identique à celui émis au CSE.

Pour notre part, nous considérons que ce projet de décret est totalement lié au projet de loi Peillon de
refondation de l’école dont il constitue en réalité une application anticipée.

Le vote du CSE a une grande portée. Il correspond à la volonté des personnels telle qu’elle s’est exprimée depuis plusieurs mois aussi bien vis-à-vis de la question des rythmes scolaires que de la question du projet de loi.

Bien entendu, nous pouvons avoir des nuances sur l’appréciation des textes. Mais notre responsabilité n’est elle pas maintenant d’exiger du Ministre qu’il renonce à la publication de son décret et qu’il renonce à son projet de loi dont la présentation au Conseil des ministres est annoncée pour le 23 janvier ?

Nous envisageons pour ce 23 janvier de monter d’un cran supplémentaire dans l’expression de la volonté des personnels de voir le projet de décret et le projet de loi retirés. Nous pensons préparer des délégations, voire des rassemblements en direction des Inspections Académiques, des rectorats, des préfectures et du Ministère pour la région parisienne, afin de faire converger ce jour-là les multiples voeux, pétitions, motions émanant des établissements et demandant au Ministre de renoncer à ses projets.

Il est clair que cette échéance constituerait la première étape d’un rapport de forces.
Bien entendu, nous sommes tout à fait favorables à une action commune des organisations syndicales opposées aux projets du ministre. C’est pourquoi, nous sommes à votre disposition pour en discuter.

Bien cordialement,

Hubert Raguin, secrétaire général.