Le Snudi FO soutient la grève du 16 février et appelle au rassemblement du mercredi 17 février à 14h au rectorat, jour du CT, avec Snuipp, CGT, SUD

Assez des conditions de travail dégradées, ouvertures des postes nécessaires !


Non-remplacement des enseignants absents : situation de crise dans tout le département ! Faites nous remonter toutes les situations.

Appel carte scolaire 17 février FO SNUIPP CGT SUD

Des
conditions de travail inadmissibles :

. Chaque
jour des situations où la sécurité des élèves ne tient qu’à un fil !

. Les
collègues n’en peuvent plus et se retrouvent à devoir gérer leurs classes
souvent déjà surchargées auxquelles se rajoutent régulièrement des élèves
répartis qui ne pourront pas bénéficier de l’enseignement qui leur est dû.

. Des
directeurs déchargés prennent en charge les classes des enseignants
non-remplacés.

. Il est
demandé à des ZIL ou BD de quitter immédiatement le remplacement en cours pour
« éteindre » le feu sur une autre école.

. Et tout
ceci en plus d’une gestion des élèves de plus en plus difficile du fait de
l’absence de RASED, du manque de places en structures spécialisées…

Grève du 5 février dans les REP +

Le 5
février, le Snudi FO a soutenu la grève à l’appel d’enseignants de REP + sur le
mot d’ordre un enseignant absent = un remplaçant.

Lors de
l’assemblée générale, qui a réuni plus de 120 collègues, la reconduction de la
grève a été décidée pour le 16 février, veille du comité technique de carte scolaire.
Le Snudi FO soutient cette initiative.

Une
délégation intersyndicale a été reçue en audience par le Secrétaire Général de
l’Inspection Académique.

Le Snudi
FO est intervenu sur plusieurs points 
:

. Des
collègues de REP + sont en grève aujourd’hui et ce n’est pas anodin.

. Ils sont
en grève car leurs conditions de travail deviennent inacceptables, mettent en
danger ces collègues ainsi que leurs élèves : jusqu’à 8 élèves
supplémentaires qu’on leur demande de répartir ! Des élèves qu’il faut asseoir
par terre faute de place ! Cela ne peut plus durer !

. la
situation du non-remplacement est un problème qui touche toutes les écoles,
tout le département.

. Il faut
des postes d’enseignants titulaires-remplaçants tout de suite ! Nous
sommes maintenant en sous-nombre sur le département. Le non-remplacement n’est
donc pas un élément conjoncturel.  Cette situation ne peut que s’aggraver. Il
est possible et indispensable d’intégrer des collègues en Ineat, d’appeler des
enseignants de la liste complémentaire du concours.

. Les écoles REP + du
département ont reçu un courrier électronique émanant des Inspecteur de
l’Education nationale les informant d’un « protocole REP + » qui
aurait été validé par votre cabinet.

Ce courrier est un scandale :

 

La “répartition des élèves” est un usage de fait que
nous condamnons et n’est en aucun cas une disposition prévue
réglementairement, l’enseignant étant responsable des élèves de sa classe.

C’est l’administration qui est tenue d’assurer le remplacement
nécessaire.

 

Il est écrit par ailleurs « … s’il y a garantie de la
qualité des apprentissages ».

Nous nous demandons réellement comment il pourrait y avoir cette
« garantie » avec des élèves répartis, que ce soit pour ces élèves,
dispersés sans apprentissage possible dans des classes d’autres niveaux, ou
pour les autres élèves apprenant déjà dans des classes surchargées et perturbés
par la venue d’élèves extérieurs à leur classe.

 

 

Ce qui est demandé aux directeurs d’école dans ce
“protocole” ne rentre en aucune façon dans les responsabilités des
directeurs telles que prévues par le décret de 1989.

Il leur est demandé de prendre la responsabilité
 « d’une répartition des élèves » ou de 
« mobiliser » des enseignants et ainsi remettre en cause la
pondération décidée au niveau ministériel.

Les directeurs n’ont ni la volonté, ni même l’autorité pour
jouer ce rôle.

 

Nous vous demandons d’envoyer un rectificatif quant à ces
consignes qui suscitent la colère des enseignants.

 

Réponse
du secrétaire Général :

.
L’inspecteur d’académie mesure pleinement le problème du remplacement. Des
postes sont prévus lors des phases de carte scolaire. Il fait avec les moyens
qu’il a.

. Pour
recruter en cours d’année, l’administration centrale ne l’autorise que si nous
sommes en sous-nombre au niveau académique et pas seulement départemental.

. Nous
avons conscience des problèmes immédiats et nous allons essayer de les régler.
Une réponse sera  donnée en fin de semaine prochaine.

. Concernant
le protocole, vos remarques seront transmises à l’Inspecteur d’Académie.

 

Précisions
apportées par le Snudi FO
 :

. Les
moyens octroyés au département (190 postes) ne permettront pas d’améliorer la
situation. Le compte n’y est pas. Tout sera absorbé par l’augmentation du
nombre d’élèves. C’est bien de cela qu’il s’agit. C’est le sens de la mobilisation
qui s’organise : obtenir le nombre de postes nécessaires pour fonctionner
normalement.

.
L’argument de la gestion académique pour les sous-nombres ne tient pas. On ne
peut pas utiliser des enseignants d’autres départements dans le premier degré
(et heureusement !). Si notre département est en déficit d’enseignants à
un tel point qu’il y a de véritables situations de danger dans les écoles, il
doit y avoir des intégrations dans la Haute-Garonne.
Dans cette situation
comment comprendre que 462 collègues titulaires (avec une part non-négligeable
en disponibilité) n’arrivent pas à intégrer le département dont 149 bénéficiant
de la priorité légale pour rapprochement de conjoints ? Comment comprendre
que le recrutement sur la liste complémentaire n’ait pas été étendu ?

Il est possible de dégager dès maintenant des postes pour assurer le
remplacement  dans tout le département !

 

Documents joints