Mardi 14 juin, plus d’un million de salariés ont manifesté à Paris

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Mardi 14 juin, plus d’un million de salariés ont
manifesté à Paris
 à l’appel de l’intersyndicale
CGT-FO-FSU-Solidaires-UNEF-UNL-FIDL pour le retrait de la loi travail ! 

Venus de toute la France, en bus, en train… les salariés ont fait une preuve
éclatante de leur détermination !

Le cortège s’étirait sur 4 km de long. Alors que les premiers manifestants sont
partis de 13h de la place d’Italie, les derniers se sont élancés après 17h

 

http://www.force-ouvriere.fr/loi-travail-plus-d-un-million-de-manifestants-a-paris-mardi-14

 

800 militants de l’Union départementale FO de la Haute-Garonne
avaient fait le déplacement. Le Snudi FO 31 et la FNEC FP FO 31 étaient bien
représentés !

 

A Toulouse, la manifestation a rassemblé 20000 personnes

 

Au lendemain de cette manifestation, que constate-t-on ?


Au lieu de parler du million de manifestants, au lieu de revenir sur le contenu
de la loi travail, les journalistes ont mis en avant les “casseurs”,
qui, après s’en être pris aux cortèges syndicaux lors des dernières
manifestations, s’en sont pris à un hôpital… 
On ne sait pas qui ils sont, ni qui les encourage, mais une chose est sûre :
ils font bien l’affaire du gouvernement en lui servant d’alibi !

Aujourd’hui, Manuel Valls prétend maintenant interdire les manifestations
syndicales ! Pourquoi alors ne pas interdire alors l’Euro, lui aussi émaillé de
violences, lui répond Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO !!!

Face à ce gouvernement sourd aux revendications, face à ces
discours de plus en plus autoritaristes, le SNUDI-FO appelle tous les
enseignants à répondre aux prochaines propositions de l’intersyndicale, à être
massivement en grève jeudi 23 juin pour le retrait du projet de loi travail et
à participer nombreux à la manifestation à Toulouse. 

 

 

CGT – FO – FSU – Solidaires – UNEF – FIDL – UNL

Le gouvernement pratique le dialogue de sourd !

Massive,
dynamique, combattive, revendicative, la manifestation nationale unitaire
d’hier à Paris et en province est une grande réussite. Elle illustre la
détermination sans faille des salarié-e-s, des privé-e-s d’emploi, des jeunes
et des retraité-e-s à gagner le retrait du projet de loi Travail et à obtenir
de nouveaux droits.

Les
organisations dénoncent une nouvelle fois les violences qui ont émaillé les
abords de la manifestation. Leur service d’ordre a joué son rôle en assurant le
bon déroulement du cortège syndical.

Les
organisations demandent au gouvernement de garantir les bonnes conditions
d’exercice du droit de manifester. Il est de sa responsabilité d’assurer la
sécurité et le maintien de l’ordre.

Le Premier
ministre assimile les manifestants à ceux qu’il qualifie de casseurs et rejette
sa propre responsabilité sur les organisations syndicales en leur imputant le
climat social qui se détériore.

Il veut
interdire les manifestations ! Comme si en muselant la contestation, il
réglait le problème !

C’est
inadmissible !

Le
gouvernement refuse d’entendre !  Il cherche à détourner l’opinion
publique du cœur du sujet posé par le projet de loi. Les organisations quant à
elles restent centrées sur : l’inversion de la hiérarchie des normes, les
accords de développement et de maintien de l’emploi, les conditions de
licenciement, le référendum d’entreprise, la médecine du travail. Autant
d’éléments dans le projet de loi qui en l’état sont défavorables aux salariés.

Comment
peut-il continuer de mépriser ainsi l’expression de millions de salarié-e-s, de
privé-e-s d’emplois, de  jeunes et de retraité-e-s ?

Comment
peut-il refuser le dialogue que demandent les organisations depuis des
mois ?

Le Président
de la République reste silencieux après le courrier des organisations
syndicales du 20 mai. Restera-t-il de marbre devant les milliers de votations
que lui remettront les organisations le 28 juin prochain ?

D’ores et
déjà des dizaines de milliers de votation pour le retrait  du projet de
loi sont recueillies. Les organisations appellent les salarié-e-s, les
privé-e-s d’emploi, les jeunes, et les retraité-e-s à voter massivement.

Depuis trois
mois se multiplient les pétitions, manifestations, grèves, occupations de lieu
de travail… le rejet du projet de loi est bien réel et il demeure
profondément ancré y compris dans l’opinion publique.

Les
organisations appellent à poursuivre les actions revendicatives sous les formes
décidées localement et à participer massivement aux journées de mobilisation
nationales les 23 et 28 Juin prochains :

·         Le 23 juin, pendant
l’examen au Sénat (grèves, interpellations des parlementaires, rassemblements,
manifestations, conférences de presse …) ;

·         le 28 juin prochain, date
prévue du vote du Sénat, pour remettre la votation citoyenne auprès des
préfectures et à la Présidence de la République pour la région parisienne et en
organisant des grèves et des manifestations.

Elles se
retrouveront le 24 juin prochain.

 

DECLARATION DE LA COMMISSION EXECUTIVE CONFEDERALE

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