Revalorisation des pensions, le compte n’y est pas.

Cela n’était pas acquis, mais les nombreuses mobilisations des retraités en 2018, 2019 et 2020 ont permis que la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2021 respecte la règle, que les pensions de retraites soient revalorisées en fonction de l’inflation.

Au 1er janvier 2021 les pensions de base du secteur privé et public augmenteront de 0,4 %. Et cela de façon identique pour tous les retraités, contrairement à l’année 2019 où une indexation différente selon les revenus, avait été appliquée. Rappelons qu’en 2018, aucune revalorisation n’avait été retenue … alors que la CSG augmentait pour beaucoup, ce qui diminuait la pension nette. Devons-nous nous en contenter ? Non, car le compte n’y est pas, tant s’en faut. Depuis vingt-deux ans toutes les raisons sont bonnes pour justifier une réduction des pensions : le nombre « pléthorique » des retraités, l’endettement du pays, celui de la Sécurité Sociale et aujourd’hui la crise sanitaire et économique liée à la pandémie.

De fait, le pouvoir d’achat des retraités n’a cessé de baisser depuis. Ainsi, de 2008 à 2019, les prix, hors tabacs, ont augmenté selon l’Insee de 12,93 %, le SMIC de 20,3 %, mais les pensions de 8,60 % et les complémentaires de 6 à 8 %. L’augmentation de 25 % de la CSG a été le moyen de réduire le pouvoir d’achat des retraités en contournant l’impossibilité légale de réduire les pensions. Le résultat ? Un appauvrissement des retraité.e.s.

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