Signez la pétition nationale du SNUDI FO sur les rythmes scolaires !

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Signez la
pétition nationale du SNUDI-FO :
“Rythmes scolaires : le seul assouplissement, c’est l’abrogation !”

Le Conseil National (CN) du SNUDI-FO vient de se réunir et a
décidé de lancer une pétition nationale :

En effet, l’avenir de la réforme est aujourd’hui totalement
incertain. Nul ne peut prévoir comment les choses vont tourner. Nous pouvons
gagner ! Au moment où des “assouplissements” sont annoncés par le
premier ministre, il faut aller vite et mettre la pression maintenant ! Nous
invitons donc les collègues à faire signer la pétition dès maintenant dans leur
école ! (cliquez
ici pour lire la pétition ou l’imprimer
)

En Haute-Garonne, de nombreuses écoles ont exprimé leur
désaccord avec cette réforme qui dégrade nos conditions de travail et met en
place l’école des territoires avec les PEDT.

 

Le SNUDI-FO s’était adressé aux maires, notamment à Toulouse. (voir Compte rendu de l’audience à
Mme Verniol du 26 mars 2013
)

Le Snudi FO va de nouveau s’adresser aux maires, à Toulouse et
ailleurs, afin qu’ils suspendent et n’appliquent pas la réforme en 2014 !
(voir demande d’audience
envoyée au nouveau maire de Toulouse
)

Le Snudi FO s’adresse aux autres organisations syndicales pour
proposer l’action commune.

 

Voici un extrait de la résolution du conseil national du Snudi
FO sur les rythmes scolaires :

 

« Défense du statut de fonctionnaire
d’Etat et des garanties statutaires des enseignants du premier degré contre la
loi de refondation/territorialisation de l’école

Rythmes scolaires : tous les problèmes vont resurgir

Le CN appelle à tout mettre en œuvre, à tous les niveaux pour
mobiliser et permettre l’action syndicale pour la suspension et l’abrogation du
décret
 du 24 janvier 2013

 

Depuis la
rentrée 2013, la mise en œuvre du décret du 24 janvier 2013, qui s’inscrit
totalement dans le cadre de la politique d’austérité et de décentralisation du
gouvernement…

– conduit
à une dégradation des conditions de travail, à des remises en cause statutaires
sans précédent et à la liquidation du caractère national et laïque de l’école
publique par la territorialisation et la mise en place des PEDT (projets
éducatifs territoriaux) ;

– suscite
colère et rejet de la part non seulement des enseignants, des agents
territoriaux, mais aussi des parents d’élèves et de nombreux élus (sous des
formes diverses, 2 700 communes ont pris position pour ne pas appliquer le
décret à la rentrée 2014) ;

– est
depuis des mois au centre de toutes les mobilisations des personnels (grèves du
14 novembre, du 5 décembre 2013, manifestations et rassemblements dans de très
nombreux départements)….

 

Dans cette situation, Benoît Hamon, nouveau ministre de
l’Éducation nationale a déclaré dès son entrée en fonction vouloir poursuivre
l’ensemble des réformes déjà engagées“, tous les problèmes
vont donc resurgir dans les prochaines semaines.

Par conséquent, le CN confirme que l’abrogation du
décret sur les rythmes scolaires est la seule issue et que la mobilisation des
collègues pour la suspension et l’abrogation est partout à l’ordre du jour.

 

Le CN a pris connaissance de la déclaration du Premier ministre
qui a annoncé « un assouplissement du cadre réglementaire des
rythmes». 
Cette déclaration confirme que rien n’est réglé. Le CN
considère que, sans répondre à l’exigence d’abrogation, elle ne peut être qu’un
encouragement à amplifier la mobilisation en direction des maires, du ministre
pour l’abrogation du décret du 24 janvier 2013. Le seul assouplissement
possible, c’est l’abrogation.

Le CN invite les syndicats
départementaux à faire signer massivement la pétition nationale (voir en annexe
à cette résolution) qui sera remise au ministre lors de l’audience demandée par
la FNEC FP-FO. »

 

Contenu de la pétition :

Monsieur le Ministre,

Vous venez d’être nommé. Le 12 février 2013, le 14 novembre 2013, le 5 décembre 2013 et à de multiples reprises dans les départements, les enseignants des écoles et les agents territoriaux, avec leurs syndicats et leurs fédérations (FO, CGT, SUD et SNUipp) ont montré leur opposition au dispositif sur les nouveaux rythmes scolaires voulus par votre prédécesseur.
Ils ont été très souvent soutenus par des parents d’élève et des élus municipaux.

La mise en œuvre du décret du 24 janvier entraîne :

► une inégalité sur le territoire national et une dégradation des conditions de travail des enseignants ;

► une remise en cause des droits statutaires, notamment par le projet de décret annualisant les obligations de service des titulaires remplaçants (contre lequel FO, SNUipp, CGT et SUD ont voté au CTM), par la confusion entre le scolaire et le périscolaire et la mise sous tutelle des enseignants par les collectivités locales.

Ce décret provoque inquiétude et rejet de la part des enseignants, des parents et de nombreux élus locaux. 

Le 8 avril dernier, le Premier ministre lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, a annoncé un « assouplissement du cadre réglementaire des rythmes».
Le seul « assouplissement » possible, c’est l’abrogation pure et simple du décret du 24 janvier 2013. C’est ce que nous vous demandons Monsieur le Ministre.

Petition nationale Rythmes FO

Documents joints