Victoire pour le snudi FO 31 : Compte rendu de l’audience du 17 octobre à l’Inspection académique Concernant les collègues en « surnombre ».

Dernière minute : l’administration a modifié le rattachement administratif pour tous les collègues en « surnombre » affecté en tant que TR brigade formation continue. Ils sont maintenant rattachés administrativement à l’IA alors qu’ils étaient initialement rattachés à l’école du PE stagiaire dont ils effectuaient le remplacement. Cette modification leur permettra de toucher l’ISSR pour tous les jours de remplacement (y compris dans l’école du PE stagiaire).
Cette modification est à mettre au compte de la mobilisation des personnels et du syndicat !

La délégation était composée de 3 collègues en « surnombre » et de Christophe Lalande, secrétaire départemental du Snudi FO.

Elle a été reçue par Mme Josette Arjo, chef de la division du personnel enseignant.

Le Snudi FO a rappelé les raisons qui ont motivé cette demande d’audience :

. Nous demandons le respect du statut des enseignants et du statut général de la fonction publique de l’état : « chaque agent possède un grade et un titre qui confère à son titulaire vocation à occuper un emploi qui lui corresponde ». La notion de surnombre n’est pas règlementaire. Ces collègues en « surnombre » sont d’ailleurs pour beaucoup utilisés de manière temporaire comme des titulaires remplaçants ce qui prouve bien que les besoins sont réels mais que l’administration refuse d’ouvrir les postes nécessaires.

Pour le Snudi FO, ce ne sont pas les collègues qui sont en « surnombre » en ce début d’année mais bien les élèves dans les classes. Nous sommes d’ailleurs intervenus au rectorat sur plus de dix dossiers d’école non résolus.

Nous demandons donc que ces collègues soient immédiatement affectés sur des postes statutaires tout en prenant en compte leur situation personnelle puisque l’année est déjà largement entamée.

. Nous demandons que les collègues qui ont été nommés de manière temporaire titulaires remplaçants brigade formation continue soient rattachés administrativement à l’Inspection académique comme tous les collègues TR brigade de ce département.

Nous estimons que ces collègues subissent un préjudice et une inégalité de traitement. En effet, si l’on considère que ces collègues sont des titulaires remplaçants, ils doivent toucher dans ce cas l’ISSR tous les jours y compris lorsqu’ils remplacent les collègues stagiaires, comme c’est le cas pour tous les autres titulaires remplaçants brigades qui sont rattachés administrativement à l’Inspection Académique. Il n’est pas acceptable que ces collègues subissent une « double peine » : ne pas être nommé à la rentrée sur une réelle affectation et ne pas être traité de la même manière que les autres titulaires remplaçants.

Les collègues concernés interviennent ensuite pour relater leurs conditions de rentrée.

Ils précisent notamment que leur « statut » ne leur pas été clairement défini si bien qu’ils ont découvert qu’ils devaient effectuer des replacements autre que celui du PE stagiaire parfois le jour même.

Certains remplacements ont eu lieu dans le cadre des « avenants ZEP » donc des remplacements parfois difficiles alors qu’ils n’ont pas d’expérience en tant que titulaires remplaçants.

Une collègue a expliqué qu’elle avait déjà payé les repas tous les jours dans l’école où elle remplace le PE stagiaire et qu’elle a aussi payé un abonnement de train qu’elle n’utilisera donc pas pour certaines semaines ce qui entraîne une perte financière non négligeable.

Deux des collègues qui n’ont pas encore obtenu d’affectation font part de leur difficulté à être ainsi dans l’attente d’une affectation pour le reste de l’année et de leur crainte de se retrouver affectées sur un poste incompatible avec leur situation personnelle et leur vie familiale.

Un collègue affecté après la rentrée des vacances d’automne sur un poste spécialisé éloigné de son domicile exprime son incompréhension. Il explique qu’il a déjà postulé pour obtenir une formation CAPA-SH qui lui a été refusée alors qu’il faisait fonction sur un poste spécialisé. Il considère que l’envoyer maintenant, en cours d’année, sur un poste d’une spécialité pour laquelle il n’est pas volontaire et à une distance de son domicile qui engendre un temps et des frais de déplacement importants (qui ne seront pas pris en compte par l’administration car il ne sera plus alors titulaire remplaçant !) lui est fort préjudiciable. Il demande que cette affectation soit réexaminée.

Madame la chef de division note les revendications du syndicat et des personnels présents.

Le Snudi FO intervient pour les situations des collègues qui ne sont pas présents à la délégation mais qui ont saisi le syndicat : certains collègues ont déjà obtenu des affectations, d’autres ne sont toujours pas affectés.

Le Snudi FO continuera de suivre tous les dossiers dont il a été saisi et d’intervenir pour que tous les collègues soient affectés sur un poste statutaire d’enseignant compatible avec leur situation personnelle.

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